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Anaee, ma vie mon blog
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9 novembre 2013

Chapitre premier "The Horse of eternity"

Yo à tous, ici Anaé pour le chapitre premier d'une de mes fictions "The Horse of eternity". Je l'ai faite il y a quelques semaines et ne l'ai pas encore finie, ne vous inquiétez pas si la suite tarde... un peu. Trève de bavardage, et bonne lecture.

CHAPITRE PREMIER

Je m'esclaffais. Loola imitait la directrice du Ranch de l'Eternité, en caricaturant cette dernière un brin. Nous étions jeune, à l'époque. 15 ans seulement, et pourtant, nous avions toutes les deux traversé des étapes très dures. Loola était orpheline depuis 6 ans, et moi,Chandra, mon frère était mort il y a seulement un an. J'avais été tellement bouleversée que je m'étais enfermée chez moi un mois. Je ne faisais que pleurer. Heureusement, j'avais retrouvé le plaisir de galoper dans les prés pour oublier mes soucis quelques mois après. Cependant, Loola, même dans sa famille d'accueil, se sentait toujours aussi mal et traumatisée. C'était mon rôle de la consoler quand elle n'allait pas bien, et j'en étais fière. Loola faisait vraiment partie de mon coeur.

- "Tu me feras toujours autant rire, Loola."

Loola me passa un bras autour du cou et nous rigolâmes ensemble. Nous nous arrêtames près des "petites annonces" du ranch. C'était un peu notre "rituel" du soir. Je regardai l'horizon, quand Loola éclata de rire:

-" Je rêve, il y va un feu de camp près de la clairière, samedi. Sûrement pour se raconter des histoires incompréhensibles qui sont sensées faire peur."

Je savais que, ce qu'aurait pu rajouter Loola, c'était "Contrairement à ces balivernes, mon histoire fait beaucoup plus peur. Et elle est vraie". Je croisais les bras. C'était vrai qu'un feu de camp était un peu miteux, mais bon, ça devrait être marrant.

-"C'est vrai, mais bon..."

Je ne dis rien de plus, car Loola faisait une mine choquée, la bouche grande ouverte. Elle jeta un coup d'oeil au soleil qui commençait à se coucher, je pu donc dire:

-"Ne t'inquiète pas, je n'y irais pas."

Elle souffla, soulagée, puis sourit.

-"C'est pas grave, de toutes façons, fais ce que tu veux... mais bon, je dois rentrer chez moi, ma... "maman" va s'inquiéter sinon. J'aurais dû y aller il y a 15 minutes."

Elle me fit la bise et s'en alla, un sourire triste aux lèvres. Avant de partir, je lui ébouriffai tout de même les cheveux. "Courage, Loo !". Je me retournai vers l'affichette du feu de camp et en dessinai les contours du doigt. puis je soupirai, et tournai les talons, resserai ma bandoulière.

Je marchai lentement vers le parking où mon père m'attendait, dans sa vieille voiture. Je m'asseyai sur le siège avant et soupirai:

-"Salut, papa..."

Il ne répondit rien. Une musique classique résonnait dans la voiture.

FIN DU CHAPITRE PREMIER.

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